Meryame Kitir

Ministre de la Coopération au développement, chargée des Grandes villes

Au début des années 60, le père de Meryame Kitir quitte le Maroc pour venir travailler dans les mines du Limbourg. Peu de temps après, sa mère le rejoint à Maasmechelen, où Meryame Kitir voit le jour. Sa mère décède alors que Meryame n’a que 2 ans de même que son père pendant son adolescence. Afin de prendre soin de ses frères et soeurs, elle commence à travailler à l’âge de 19 ans à l’usine Ford à Genk. C’est dans cette usine qu’elle défend pour la première fois les valeurs qui feront d’elle la femme qu’elle est encore aujourd’hui : la solidarité et l’égalité de chances. Lorsqu’elle est élue au Parlement à l’âge de 27 ans, elle choisit de continuer à travailler un jour par semaine à l’usine.


Aujourd’hui, en tant que Ministre de la Coopération au Développement, chargée des Grandes villes, ces mêmes valeurs, la solidarité et l’égalité des chances, continuent à être au coeur de l’engagement de Meryame. « Je veux rendre les personnes plus autonomes de manière durable, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs. Des autorités qui organisent la solidarité permettent de rendre les gens plus autonomes et de leur offrir un avenir. Mais lorsque l’Etat est trop absent, par exemple en cas de conflit, nous devons trouver d’autres solutions, toujours avec les mêmes objectifs : l’émancipation et l’autonomie des personnes. La solidarité internationale n’est pas une question de charité. Non, c’est une question de bon sens. Car à terme, nous avons tous à y gagner. »